Le nom de l’Archange Raphaël vient de l’hébreux refa qui signifie « guérir » et el pour désigner « Dieu » ; son nom signifie donc « Dieu guérit ». Il est l’un des trois archanges reconnus par les trois principales religions monothéistes, car à l’instar de l’archange Michael, appelé aussi archange Michel, et de l’archange Gabriel, il est mentionné dans la Torah, dans la Bible, ainsi que dans le Coran. En outre, le Livre d’Hénoch, apocryphe certes, mentionne le nom de l’archange Raphaël, mais il nous fait comprendre le rôle de l’archange dans la lutte contre le mal.

Histoire locale

Après la chute de l’empire romain, les pirates saccagent la ville, alors que le moine Honorat quitte le massif de l’Esterel menacé, pour fonder son abbaye sur les îles de Lérins.

Après leur expulsion à la fin du Xème siècle, Guillaume de Provence met en déroute les envahisseurs et abandonne ces territoires déserts aux abbayes de Lérins et de Saint-Victor de Marseille. Les moines créent un village autour de l’église San Rafeu (saint Raphaël), construite au XIIème siècle dans le style roman provençal, qui servait de forteresse. La tour de guet qui surmonte l’une des absidioles rappelle les constructions militaires des Templiers.

Au XIIIème siècle, le bâtiment est alors le centre d’un domaine épiscopal, à l’origine d’un village fortifié, le castrum, autour de la demeure seigneuriale.

Ce n’est qu’en 1690, que les Raphaëlois se choisissent comme armoiries de la ville, l’archange Raphaël donnant la main au jeune Tobie.